Mai/juin 2009 bulletin

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Bienvenue au bulletin d'avril 2009 du RCDÉC de l'Ontario, votre ressource d'information sur les nouveautés et projets en DÉC dans notre province.

S'il vous plaît, contactez-nous à mthompson@ccednet-rcdec.ca avec vos commentaires.

Sommaire


 
 
 
 
 
 
 
 
 

1. Présentation du coodonnateur régional de l'Ontario au Symposium de l'économie sociale

 

 

Le 23 avril, Matthew Thompson, coordonnateur régional de l'Ontario du RCDÉC, a participé au panel de discussion « Governments and Local Economic and Social Change » pendant lequel il a présenté les politiques d'achat local du gouvernement du Manitoba. Ce panel était organisé dans le cadre du Symposium de l'économie sociale qui se tenait au Centre de l'économie sociale de l'Ontario Institute for Studies in Education.

Lors de son exposé, Matthew a présenté plusieurs organismes de DÉC et leur travail dans la communauté. Il a également présenté des directives, initiatives et mandats législatifs du gouvernement visant à soutenir le DÉC par le biais de divers politiques d'achat.

Le ministre des services gouvernementaux de l'Ontario, Ted McMeekin, participait également à ce panel. M. McMeekin a exprimé l'intérêt de son ministère dans le développement de politiques d'achat social au sein du gouvernement de l'Ontario. Cet intérêt soutiendrait les organismes engagés dans la lutte contre la pauvreté. Le RCDÉC de l'Ontario continuera sa collaboration avec le gouvernement dans le but commun de développer un mandat d'achat social. Si vous avez des idées ou des propositions au sujet des politiques d'achat orientées vers le DÉC, veuillez contacter Matthew Thompson.

Si vous voulez visionner la présentation donnée par Matthew ou en savoir plus sur le Symposium de l'économie sociale, veuillez cliquer ici.

 
 
 
 

2. Congrès pancanadien de DÉC 2009 fut un  grand succès

Dancing together at the opening plenaryPendant la première semaine de juin, le Congrès pancanadien de DÉC 2009, Retour aux sources : partager une vision pour la 7e génération, a rassemblé 400 participantes et participants à Winnipeg. Cet événement a offert des occasions de réseauter avec d'autres praticiennes et praticiens de tout le pays. Le Congrès a encouragé et favorisé l'échange d'information et d'expertises dans une atmosphère amicale. Le Congrès a été très encourageant et très avantageux pour toutes les personnes participant.

Cette année, la contribution des participantes et des participants de l'Ontario a été importante ; elles et ils ont présenté 13 ateliers sur les 49 offerts durant les trois jours du Congrès. Un diaporama et les notes des présentations de l'Ontario seront bientôt disponibles en ligne.

Nous remercions tous les participantes et les participants, en espérant que le Congrès a procuré à chacune et chacun les connaissances et les expériences pour renforcer le mouvement de DÉC à travers le Canada. Grâce à vous le Congrès pancanadien de DÉC a remporté une fois de plus un franc succès.

(photo à gauche : les participantes et les participants dansent aux percussions indigènes du monde entier à la session plénière d'ouverture)

3. L'ONN fait mouche !

Le 27 mai, l'Ontario Nonprofit Network (ONN) a tenu son second Forum provincial annuel. L'événement a enregistré un nombre élevé de participantes et de participants. Par ailleurs, la qualité de la participation du secteur aux discussions d'élaboration de pistes communes pour l'avenir était hors du commun. Avant l'ouverture officielle du forum, le Conseil RH a fait une présentation adressée à tous les participantes et les participants. Si vous avez besoin de ressources en RH, consultez les ressources en ligne à l'adresse suivante http://www.hrvs-rhsbc.ca/.

Le deuxième jour du Forum a réuni un panel sur les enjeux auxquels fait face le secteur à but non lucratif. On y a discuté des moyens de travailler ensemble pour valoriser notre profil (c'est-à-dire les contributions précieuses que nous apportons à nos collectivités) et des moyens de nous faire entendre davantage (c'est-à-dire influencer les politique en vue de bâtir un monde dans lequel nous voulons vivre). Helen Burstyn, présidente de la Fondation Trillium de l'Ontario, Carol Goar, journaliste chroniqueuse au Toronto Star et Lynn Eakin formait ce panel. Pour lire les manuscrits des présentations  de Carol et d'Helen en anglais, veuillez cliquer sur le lien suivant : ontariononprofitnetwork.ca/blogs/constance/nonprofit-sector-needs-louder-voice-guiding-public-policy.

Pendant ce Forum, les participantes et les participants ont réaffirmé leur intérêt et leur volonté de travailler ensemble, d'apprendre par l'échange et de renforcer le secteur dans son ensemble. L'Ontarion Nonprofit Network tiendra des consultations régionales à travers la province afin de développer davantage son mandat et d'assurer une représentation large - visitez le site Web de l'ONN, pour des mises à jour sur ces consultations.

4. Présentation au Comité sénatorial permanent de l'agriculture et des forêts

Le 14 mai 2009, Joseph Leblanc, doctorant en sciences forestières à l'Université Lakehead et membre du Réseau canadien de DÉC du Nord de l'Ontario, a donné une présentation au Comité sénatorial permanent de l'agriculture et des forêts qui mène une enquête sur l'état actuel et les perspectives d'avenir du secteur forestier au Canada.

Joseph a insisté sur le besoin de revitaliser le mode de tenure forestière en favorisant le contrôle communautaire et en diversifiant le modèle de production. Les vulnérabilités des communautés forestières viennent avant tout du manque de diversité et de la réduction du marché américain pour le bois d'œuvre canadien. Ces facteurs ont créé une chaîne de dépendance dans laquelle les communautés dépendent de l'industrie forestière pour ce qui est de l'emploi et des impôts municipaux. De son côté, suite à la réduction du marché, l'industrie forestière n'a d'autres choix que de se tourner vers l'aide du gouvernement pour assurer sa viabilité. La diversification des produits du bois gérée et planifiée au niveau communautaire est l'élément clé pour la viabilité à long terme du secteur forestier.

Pour en arriver à cette conclusion, Joseph a examiné le rôle que le gouvernement fédéral pourrait jouer dans le cadre du changement même de la nature du secteur forestier. Ceci comprend des programmes qui encouragent la gestion communautaire des forêts locales et la restructuration du secteur centrée sur la santé des collectivités et qui rendent ces dernières moins vulnérables. En matière de diversification, un élément clé est la recherche et le développement afin de s'éloigner des seuls produits du bois et de se diriger vers des produits forestiers non ligneux, dont les produits biochimiques, les produits alimentaires issus de la forêt et les services écologiques. Ceci contribuerait à assurer l'avenir du secteur forestier.

Vous pouvez consulter le manuscrit des audiences en français en cliquant ici. Le Réseau canadien de DÉC du Nord de l'Ontario est entrain d'organiser une séance de vidéoconférence ayant pour thème les problèmes actuels qui ravagent le secteur forestier et les solutions communautaires nécessaires pour créer une industrie durable et viable. Si vous désirez participer, contacter Matthew Thompson. Visitez notre site Web pour les mises à jour sur cet événement.

5. La stratégie de la Table ronde de l'économie sociale de l'Ontario

 
 
 
 
 
 
 

Le 14 mai, la Table ronde de l'économie sociale de l'Ontario (OSER) a tenu une séance de planification stratégique qui a permis de mieux définir son mandat, ses valeurs et son plan de travail. Cette séance a renforcé la cohésion d'OSER et a clarifié sa vision. Il a été décidé de poursuivre les projets suivants : embauche d'une ou d'un gestionnaire de projet, création d'une ébauche de mémoire sur l'entreprise sociale, coordination des réunions régionales dans tout l'Ontario (multiplier les contributions à l'ébauche de mémoire et meilleure représentativité des membres d'OSER) et présentation du mémoire à la Troisième conférence canadienne sur l'entreprise sociale.

OSER est un collectif réunissant des organismes indépendants qui ont un intérêt commun : favoriser et faciliter les échanges au sujet de l'économie sociale en Ontario, un secteur en pleine croissance dans la province. OSER a l'intention de prendre une part active dans les domaines suivants de l'économie sociale : transformation du marché, renforcer les capacités locales et régionales afin de favoriser la croissance, engagement vers l'inclusivité, représentation et changer les politiques, renouveau économique et campagne de sensibilisation. Nous espérons que vous vous joindrez à nous afin que nous façonnions ensemble une vision de l'avenir de l'économie sociale de l'Ontario. Pour ce faire, nous vous invitons à participer aux consultations qui auront lieu en automne. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web du Réseau canadien de DÉC régulièrement.

6. Disponible en ligne : Rapport final des Approches locales de réduction de la pauvreté !

Les Approches locales de réduction de la pauvreté (ALRP) est une initiative financée par le programme de partenariats pour le développement social du gouvernement du Canada, à laquelle participent quatre organismes partenaires de DÉC des quatre coins du pays. Cette initiative vise à créer et à promouvoir des solutions novatrices de DÉC dans le cadre de la réduction de la pauvreté.

Les ALRP trouvent des moyens d'évaluer les impacts quantifiables des approches de DÉC sur la réduction de la pauvreté. Par ailleurs, ce rapport présente des comptes-rendus qualitatifs qui ont une importance capitale pour le travail de DÉC. Il comporte également une sélection de témoignages des organismes partenaires.

De plus, le rapport final détermine divers enjeux et obstacles à la réduction de la pauvreté que ce soit au niveau individuel, communautaire et des politiques. Il propose aussi plusieurs recommandations politiques pour relever les défis reliés à la réduction de la pauvreté.

Deux des quatre organismes partenaires sont situés en Ontarion, PARO à Thunder Bay et la Learning Enrichment Foundation à Toronto. L'évaluation des approches en matière de réduction de la pauvreté de ces deux organismes, vous est présentée ci-dessous sous forme abrégée. Pour un rapport plus détaillé (disponible bientôt), veuillez cliquer ici.

PARO Centre for Women's Enterprise

PARO est voué à l'augmentation de l'indépendance économique des femmes et de leurs familles, dans le Nord-Ouest de l'Ontario. Le centre offre des services aux femmes des communautés nordiques et des réserves de Kenora à Wawa, par le biais de l'Internet et de PARO On Wheels.
Les services et les programmes de PARO encouragent le développement de microentreprises et offrent des occasions d'emploi adressées aux femmes. L'incubateur d'entreprises de PARO leur procure toute une gamme d'aides et d'appuis : bureau et équipement de bureau à coût réduit, cercles de prêts entre pairs, accès au plus important réseau de pairs axé sur les femmes au Canada.
Avec le soutien de la Fondation canadienne des femmes et de Eko Nomos, PARO a choisi de quantifier ses incidences sur la réduction de la pauvreté en utilisant le modèle des moyens de subsistance durables. En effet, les atouts financiers ne sont pas des indicateurs qui peuvent à eux seuls représentent la qualité de vie ou les chances de succès. Le modèle des moyens de subsistance durables tient compte de cinq atouts dans des domaines qui font partie intégrante de moyens de subsistances équilibrés. Ces atouts sont les suivants : les atouts financiers (p. ex. génération de revenu, planification financière), les atouts sociaux (p. ex. réseaux d'affaires et soutien en affaires), les atouts humains (p. ex. équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle) et les atouts physiques (p. ex. accès au logement, à l'alimentation et aux transports).
PARO a interviewé de nombreux participantes et participants au programme dans ces cinq domaines sur une base annuelle afin de mesurer le progrès effectué. PARO a utilisé les statistiques des dossiers des participantes et des participants comme point de référence. L'enquête menée par PARO a conclu que sur une période de deux ans toutes les participantes et tous les participants ont enregistré une augmentation dans tous les domaines. Ces résultats ont non seulement une incidence significative auprès des partenaires financiers, mais aussi auprès des participantes et des participants. En effet, ils procurent aux personnes participant au programme un moyen quantifiable d'évaluer comment et à quel point leur vie ont changé.
The Learning Enrichment Foundation (LEF)
La LEF est établie dans l'ancienne ville de York à Toronto. La communauté immigrante représente plus de la moitié de la population du quartier. De plus, ce quartier a essuyé une perte d'emploi de presque 50 % au cours des 5 dernières années. La LEF offre des programmes et des services qui s'adressent aux besoins des communautés tout en renforçant les capacités individuelles. Parallèlement, la LEF fait en sorte que les prestataires de ces programmes et services contribuent activement au développement social et économique de la communauté.
La LEF est unique car elle offre les trois volets du programme Ontario au travail (placement communautaire, développement des compétences, placement). Elle offre aux participantes et aux participants des mécanismes de soutien intégré et flexible qui sont « taillés sur mesure » pour répondre aux besoins individuels. Les programmes et les services de la LEF sont axés sur les atouts et s'attaquent aux lacunes du capital financier, humain et sociale tout en restant dévoué à ses principes d'inclusivité et de viabilité.
La LEF est un organisme qui offre des services intégrés. Ces services comprennent des services de garderie, de conseil en recherche d'emploi, de formation axée sur les compétences, de placement, de développement d'affaires pour les employeurs, de prêt à l'éducation, de soutien à l'établissement, d'alphabétisation et des cours de langue ALS. Pour mesurer l'impact de ses stratégies sur la réduction de la pauvreté, la LEF a établi un niveau de référence calculé avant la participation à un programme pour ce qui est du revenu et du niveau de pauvreté. Les données pour ce niveau de référence ont été recueillies auprès de 211 clientes et clients bénéficiaires de l'aide sociale et vivant avec moins de la moitié du seuil de faible revenu (SFR). Entre janvier 2005 et décembre 2006, les 211 participantes et participants avaient réintégré le monde du travail et amélioré leur revenu, 63 % gagnait un revenu supérieur au SFR. Cette amélioration représente une économie de 927 000 $ pour le gouvernement.
Récemment, le Sous-comité sénatorial sur la santé des populations a cité la LEF comme un modèle d'action d'intégration dans le domaine du renforcement de la santé des quartiers. Veuillez cliquer ici pour lire le rapport complet du Sous-comité sénatorial. Il y est fait une mention spéciale au DÉC (page 38) et à la LEF (page 39).

7. L'Initiative de développement coopératif fédéral 

En le 21 mai, le financement de l'Initiative de développement coopératif (IDC) était renouvelé pour une période de quatre ans. Cet investissement de 19,1 millions de dollars permettra d'aider l'établissement de nouvelles coopératives et à expérimenter des façons novatrices d'utiliser le modèle coopératif pour faire face aux défis socio-économiques d'aujourd'hui et de demain.

Le Secrétariat aux coopératives, travaillera étroitement avec l'Association des coopératives du Canada et le Conseil canadien de la coopération et de la mutualité pour mettre en oeuvre le program améliorée. L'IDC concentrera sur trois volets bien spécifiques : Services conseils (à améliorer l'accès à de l'information et à fournir des services), Projets d'innovation coopératifs (à investir dans des projets de coopératives qui répondent aux besoins des collectivités), et Recherche et développement des connaissances (à permettre d'entreprendre, de soutenir et de partager les résultats de recherche appliquée qui soutiennent le développement durable de coopératives).

Depuis sa mise en place en 2003, l'IDC a permis d'aider 1 500 projets coopératifs et de créer plus de 200 nouvelles coopératives. Le Réseau canadien de DÉC applaudit le Gouvernement du Canada pour le renouvellement de ce programme et pour la reconnaissance que le secteur coopératif a un rôle important dans l'économie du Canada.
Pour en savoir davantage sur l'Initiative de développement coopératif, veuillez consulter le site www.coop.gc.ca.

8. Offres d'emploi - Initiative de développement coopératif

L'Initiative de développement coopératif (IDC) est un partenariat entre le gouvernement fédéral et deux organismes nationaux de développement coopératif : la Canadian Co-operative Association et le Conseil canadien de coopération et de la mutualité. L'IDC vise à encourager le développement de nouvelles coopératives et de coopératives émergentes ainsi que les projets coopératifs novateurs, partout au Canada. L'IDC est actuellement à la recherche de personnes bilingues (contrats d'une durée de 4 ans, à Ottawa) pour les postes suivants : adjointe/adjoint à l'administration, agente/agent de programme (2 postes) et agente/agent de développement coopératif (2 postes). Veuillez cliquer ici pour consulter la listes des offres d'emploi du RCDÉC.

9. Une école destinée aux entrepreneurs sociaux aurait-elle de l'avenir en Ontario ?

La Fondation Trillium de l'Ontario a accordé une aide financière à Social Innovation Generation @ MaRS Centre (SiG@MaRS) pour une étude de faisabilité pour l'implantation d'une école destinée aux entrepreneurs sociaux. Inspirée directement du modèle britannique, cette école serait la première du genre en Amérique du Nord. Une telle école chercherait à développer et à soutenir les entrepreneurs sociaux par le modèle d'apprentissage par l'action. Même si les résultats de l'étude de faisabilité menée par SiG@MaRS montraient que le projet d'une école pour les entrepreneurs sociaux n'était pas viable, cette étude pourrait aider à déterminer des modèles d'apprentissage alternatifs.  Pour plus d'information, veuillez cliquez ici.

10. Bulletin de l'Ontario

Que pensez-vous du format de notre bulletin ? Nous envisageons de changer la façon dont nous échangeons l'information au sein du secteur. Vos commentaires et vos idées sont importants. Ainsi, nous vous demandons de bien vouloir réfléchir aux questions suivantes et de nous faire parvenir vos réflexions : Fréquence de publication du bulletin - Devrions-nous publier le bulletin plus souvent et en réduire le contenu ? La longueur des articles - Les articles devraient-ils être plus courts ou plus longs ? Si vous avez d'autres commentaires, n'hésitez pas à nous les faire parvenir. La traduction en français est une priorité. Nous cherchons des moyens efficaces de publier le bulletin dans les deux langues officielles. Il vous ferait plaisir de contribuer à la traduction de certains articles en tant que bénévole ou vous connaissez des solutions rentables (coûts réduits), veuillez contacter Matthew Thompson.

En vous remerciant,
Matthew Thompson, coordonnateur régional de l'Ontario

 

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