L’objectif de cette formation est d’amener les participant·e·s à réfléchir et à découvrir des pratiques de coopération politique et socio-économique au Québec. Plus spécifiquement, ces réflexions et ces expériences vécues participent à former les participant·e·s sur les thématiques suivantes : l’histoire de l’économie sociale et solidaire et du mouvement coopératif au Québec et dans le monde, les approches et les pratiques des communs et des économies transformatrices, et les pratiques concrètes actuelles dans ces domaines. En plus du volet théorique, l’objectif de l’École est de créer un espace de rencontre, d’échange et de collaboration entre le milieu de la recherche universitaire, les étudiant·e·s et les praticien·ne·s dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.
L’École consiste en une formation intensive sur l’histoire de l’économie sociale et solidaire et du mouvement coopératif au Québec et dans le monde, ainsi que sur les différentes approches des communs et des économies transformatrices. Elle sera offerte par plusieurs professeur·e·s universitaires du Québec et d’ailleurs, expert·e·s dans le domaine, et prendra le format de panels de présentations suivi d’une période de questions et d’échange avec le public. Se voulant un espace de rencontre entre chercheur·e·s, étudiant·e·s, et praticien·ne·s, l’École comportera également une série de panels composés d’organismes et de mouvements sociaux œuvrant en faveur de la transformation de l’économie.
Véritablement multidisciplinaire, cette formation se situe à la croisée des chemins entre la philosophie-politique, la socio-anthropologie, l’histoire, la sociologie-économique et l’économie-politique. Elle vise à outiller les étudiant·e·s de solutions concrètes aux crises environnementale, sociale, politique et économique.
En résumé, l’École se veut une étude intensive, à la fois collaborative et critique, de l’écosystème, des concepts et d’une compréhension politique de l’économie sociale et solidaire à la lumière de son histoire, des communs et d’une réflexion plus générale sur différents modèles d’économies transformatrices (incluant leurs relations intrinsèques aux systèmes de pouvoir issus du genre, de la classe et de la race) qui peuvent mener ou non à des transformations sociales et politiques d’envergure.